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Greenpeace lance un appel pour la fermeture des usines de la farine de poisson en Mauritanie

L’organisation Greenpeace a adressé un appel aux pays ouest africains, notamment la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie sur la nécessité de retirer immédiatement les agréments octroyés pour les usines de production de la farine de poisson appelées communément « MOKKA », qui constituent, selon l’organisation, un danger évident sur la vie dans les océans et menacent la sécurité alimentaire.

Cette organisation non gouvernementale active dans le domaine de la défense de l’environnement des océans dans le monde, a publié mercredi un rapport sur les dangers que constituent ces usines, rependues à Nouadhibou.

Ce rapport a été dévoilé lors d’une cérémonie organisée à bord d’un navire appartenant à l’organisation qui effectue un voyage le long de l’océan Atlantique, lors d’un arrêt à Dakar, pour sensibiliser sur les dangers qui menacent les océans.

Lors de l’exposé, la responsable de l’organisation Green-Sénégal, Fory Gana Seck a dit que ces usines rependues en Afrique de l’ouest constituent une véritable catastrophe, car pour produire une tonne de farine de poisson, on a besoin pour cela de 5 tonnes de poissons.

L’activiste sénégalaise a ajouté qu’on a besoin, dans ce domaine de lois organisant cette activité au risque d’appauvrir considérablement nos mers, se posant la question de savoir que feraient à ce moment les pêcheurs.

« Nous sommes en face d’une crise qui menace la sécurité alimentaire » a notamment ajouté l’activiste sénégalaise.

Ces usines qui appartiennent en majorité à des investisseurs chinois et turcs seraient au nombre de 50 au Sénégal, en Gambie et en Mauritanie, selon le rapport de Greenpeace, et la plus grande partie se trouverait en Mauritanie.

Cette farine de poisson produite dans ces usines très sollicitée en Asie et en Europe, est utilisée pour l’alimentation des poissons en pisciculture.

Le rapport estime « dangereux et grave » les conséquences de cette activité qui menace de disparition les petits poissons.

L’organisation, à la fin de son rapport, a lancé un appel aux autorités mauritaniennes, sénégalaises et gambiennes, aux organisations de la société civile dans ces pays, sur la nécessité de retirer les agréments octroyés pour l’installation de ces usines.

 

 

 

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