Ismael Heniyeh : de Gaza à l’exil avant son assassinat mercredi à Téhéran
Ismael Haniyeh, assassiné mercredi à Téhéran, est resté pendant des décennies l’une des figures de proue du Hamas, passant des prisons israéliennes à l’exil, et de l’entourage du fondateur Cheikh Ismaïl Yassine à la tête du bureau politique du mouvement, qui mène une guerre féroce contre Israël depuis près de dix mois.
Depuis le début des hostilités, le 7 octobre, à la suite d’une attaque du Hamas contre le sud d’Israël, Haniyeh, dont le nom s’est imposé lorsqu’il dirigeait le gouvernement palestinien en 2006, a été le visage et l’image du Mouvement de résistance islamique dans les négociations de cessez-le-feu.
Les dirigeants du mouvement à Gaza se consacraient eux à la gestion de la bataille militaire et à l’élaboration des grandes lignes des négociations pour l’arrêt de l’agression israélienne et la libération des otages.
Israël n’a pas encore réagi à la mort de Haniyeh, bien que le Hamas et Téhéran aient pointé du doigt la responsabilité d’Israël et promis de réagir.
Le mouvement palestinien a pleuré Haniyeh « décédé à la suite d’un raid sioniste perfide sur sa résidence à Téhéran, après avoir participé à la cérémonie d’investiture du président iranien» mardi.
Haniyeh avait reçu un accueil chaleureux dans la capitale iranienne cette semaine, notamment une chaleureuse accolade avec le nouveau président Massoud Bazeshkian en marge de la cérémonie de prestation de serment de ce dernier mardi, et une rencontre avec le guide suprême de la République islamique iranienne, l’ayatollah Ali Khamene
