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Khalil O. Teyib : « le parti au pouvoir est menacé d’éclatement et on pourrait recourir à la justice »

L’ancien député et dirigent de l’UPR, Khalil O. Teyib, a accusé l’ancien président de la république Mohamed O. Abdel Aziz d’avoir interféré personnellement pour empêcher des concertations au sein du parti destinées à rejeter son retour à la scène politique.

Dans une déclaration à Sahara Media O. Teyib a dit que le président de la commission chargée de gérer le parti, Seyidna Ali O. Mohamed Khouna, à la demande de Mohamed O. Abdel Aziz, a été l’instigateur de la « rencontre illégale » qui a réuni O. Abdel Aziz avec la commission au siège du parti.

  1. Teyib considère que la tentative de taire les courants au sein du parti rejetant le retour sur la scène politique de Ould Abdel Aziz est « un avertissement de l’effritement et l’éclatement du parti ».

Khalil O. Teyib a révélé qu’au sein du parti existaient différents courants qui discutaient les réformes du parti et la tenue de son congrès, mais que l’arrêt de ces concertations, à la demande de Mohamed O. Abdel Aziz en dehors du parti est un message clair et un avertissement d’un éclatement du parti.

Il a ajouté que le courant auquel il appartient reste attaché à sa position, « le parti étant le nôtre et nous ferons prévaloir la décision des bases populaires et la majorité des mauritaniens ».

L’ancien député a mis en doute la légalité de la commission chargée de gérer le parti car dit-il l’article 17 du règlement intérieur du parti stipule qu’en cas d’échec du congrès à élire un nouveau directoire, la direction de la formation politique revient de droit à l’ancien directoire, c’est-à-dire le bureau exécutif dirigé par Sidi Mohamed O. Maham.

Il n’a pas exclu la possibilité d’un recours à la justice de la part de certains courants du parti qui mettraient en doute la légalité de la commission chargée de la gestion du parti.

Celle-ci, selon O. Teyib, semble attachée aux instructions de l’ancien président qui l’avait désigné mais celui-ci ne détient aujourd’hui aucune prérogative lui permettant d’interférer, situation grave et ses retombées dangereuses sur le parti et sur la scène politique.

Des groupes politiques du parti au pouvoir et de la majorité se sont manifestés pour rejeter le retour sur la scène politique de l’ancien président dans la conjoncture actuelle mais de hautes autorités ont demandé la suspension du mouvement.

 

 

 

 

 

 

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