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La CEDEAO maintient ses sanctions contre le Mali et menace la Guinée et le Burkina Faso

La communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), lors de son sommet tenu vendredi au Ghana a maintenu les sanctions imposées au Mali pour le retard dans le rétablissement d’un pouvoir civil dans le pays.

Dans son communiqué publié à l’issue du sommet, l’organisation régionale a appelé les autorités de la transition malienne à accepter une transition de 16 mois au lieu de 12 mois, comme période limite.

Le communiqué précise que les autorités maliennes ont proposé une transition de 24 mois eu égard à la détérioration de la situation dans le pays et la situation que vit le monde aujourd’hui qui impose de parvenir rapidement à une entente.

Le sommet estime que la période de transition ne doit pas dépasser 12 à 16 mois tel que proposé par le médiateur de l’organisation en concertation avec les membres de la commission spéciale mise sur pied par l’union africaine et les nations unies, une période qui commence le 15 mars courant.

Les dirigeants de la CEDEAO ont décidé le maintien des sanctions imposées au Mali en janvier dernier, bien que le tribunal de l’union monétaire et économique de l’organisation ait déclaré qu’elles étaient illégales, après l’introduction d’une plainte par les autorités militaires de la transition.

A propos du Burkina Faso, le sujet majeur évoqué par le sommet a été le cas du président déchu, Roch Marc Christian Kaboré, dont elle a demandé la libération immédiate, lui qui avait été renversé en février dernier.

Les dirigeants de la CEDEAO ont estimé que la période de 3 ans fixée pour la transition est longue, appelant le pouvoir en place à présenter une proposition acceptable avant le 25 avril prochain, faute de quoi des sanctions seront prises contre le pays.

A propos de la Guinée les dirigeants de l’organisation se sont inquiétés qu’à l’issue de la fin de la période de transition annoncée de 6 mois pour l’organisation d’élections dans le pays, les autorités en place n’ont toujours pas fait de proposition concrète à propos de la période de transition.

Le communiqué publié à l’issue du sommet d’Accra précise que la situation politique dans le pays continue de se détériorer entre le gouvernement et les différentes sensibilités politiques.

La CEDEAO a invité les autorités guinéennes à présenter une proposition acceptable pour un chronogramme de la transition avant le 25 avril au risque de se voir imposer des sanctions économiques.

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