Les pays membres de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a appelé les responsables des armées communes à la mobilisation et à demeurer prêtes à intervenir au Niger au cas où échoueraient les efforts diplomatiques en cours pour restaurer le régime constitutionnel.
La CEDEAO, lors du sommet d’Abuja a réaffirmé son attachement au principe du choix pacifique et diplomatique pour résoudre la crise nigérienne.
Alors que les dirigeants de la CEDEAO étaient réunis à Abuja en présence du président mauritanien Mohamed O. Cheikh El Ghazouani autour de la crise nigérienne, les responsables du coup d’état à Niamey préparaient leurs cartes pour affirmer leur position, refusant de reculer, après avoir nommé un gouvernement au sein duquel ils ont occupé les ministères clés.
Après que la CEDEAO ait annoncé que l’option militaire n’était pas à écarter, les putschistes ont menacé de se débarrasser du président Bazoum au cas où l’organisation intervenait militairement.
Selon l’agence de presse Associated Press, citant ses sources, a déclaré que les putschistes avaient dit à Victoria Nuland, l’envoyée américaine, qu’ils « tueraient Bazoum si la CEDEAO tentait une intervention militaire pour restaurer son pouvoir. »
La diplomate américaine qui était arrivée la semaine dernière à Niamey où elle a rencontré des membres de la junte dans l’espoir de parvenir à une solution diplomatique, n’a pas pu rencontrer le chef de la junte ni le président séquestré et avait qualifié des « difficiles » ses négociations avec les militaires.
