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La CEDEAO suspend le Mali et exige des élections en février prochain

La communauté des états économique de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a décidé dimanche la suspension du Mali de toutes les instances de l’organisation après le coup d’état perpétré par l’armée dans ce pays.

Cette décision a été prise dimanche à l’issue du sommet qui s’est tenu dans la capitale ghanéenne auquel a assisté le colonel Assimi Goïta qui préside désormais la transition dans le pays.

Le sommet a posé comme condition aux militaires au pouvoir au Mali, le respect de la période transitoire de 18 mois et des élections présidentielles en février 2022.

Lors du sommet le président ghanéen Nana Akufo-Addo a réaffirmé l’engagement de la CEDEAO à œuvrer à une transition pacifique au Mali.

Les pays de la CEDEAO ont fermé leurs frontières avec le Mali et suspendu toutes les opérations financières avec le pays, après le coup d’état intervenu l’année dernière.

Des mesures qui avaient entrainé une baisse des revenus du pays de 30% avant qu’elles ne soient levées en octobre dernier.

La CEDEAO mais aussi d’autres pays comme la France et les états unis craignent que la crise politique au Mali n’aggrave davantage l’instabilité dans le nord et le centre du pays, fiefs des groupes armés affiliés à Al Qaida et l’état islamique.

Le président français Emanuel Macron a menacé de retirer les forces françaises du Mali si ce pays allait dans le sens de « l’extrémisme ».

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