La famille de feu Souvi : « les policiers sont nos frères et on ne peut leur en vouloir pour un péché commis par certains d’entre eux »

Le grand frère du défunt Souvi O. Cheïn, Khattar O. Cheïn a déclaré que sa famille ne blâmera pas la police pour un crime commis par certains de ses membres, ajoutant que le président de la république, Mohamed O. Cheikh El Ghazouani s’est occupé du problème dès le début et a donné des instructions fermes la concernant.

Le grand frère du défunt s’exprimait mercredi en accueillant une délégation dépêchée par le président de la république pour présenter à son nom, les condoléances à la famille du militant des droits de l’homme, tué lors de son interpellation au commissariat N° 2 de dar Naïm, dont certains éléments ont été mis aux arrêts.

Ould Cheïn, qui s’exprimait en sa qualité de représentant légal du défunt et porte-parole de la famille, s’est réjoui de la visite de la délégation représentant le Président de la République, ajoutant que c’est le gouvernement qui « nous garantit la sécurité, qu’il s’agisse de la police, la gendarmerie ou l’armée, ils sont tous nos fils et nos frères et nous ne pouvons pas leur en vouloir pour les agissements de certains d’entre eux ».

Il a encore dit que dans le corps de la police se trouvent nos frères, nos parents, des citoyens compétents et honnêtes.

Nous ne pouvons pas tenir tout le monde responsable pour des faits commis par certains éléments, il faut éviter de généraliser.

Khattar O. Cheïn a remercié la délégation venue présenter les condoléances du président de la république qui s’est occupé de ce problème dès les premiers instants car il avait ordonné fermement des dispositions relatives au dossier médical et une autopsie, une première dans l’histoire de la Mauritanie.

Cette délégation était présidée par le ministre conseiller à la présidence de la république, Ahmed O. Neïni et comprenait, en plus du wali de Nouakchott sud Niang Djibril Hamadi, des représentants des autorités administratives et sécuritaires.

Prenant la parole à cette occasion, le wali de Nouakchott sud a loué las qualités humaines du défunt et le combat qui a été le sien pour une Mauritanie unie, ajoutant que la disparition de ce militant des droits de l’homme est une grande perte pour tout le pays

« Aujourd’hui, a encore dit le wali, nous devons continuer sur la voie que nous a tracé le défunt pour construire une nouvelle Mauritanie, unie autour de toutes ses composantes.

Il a enfin dit que le président de la république accorde un intérêt particulier à ce problème qui ne doit plus se répéter et suit personnellement son développement, soucieux que l’enquête, dont les résultats seront annoncés à tous, soit transparente