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La présidente du conseil régional de Nouakchott appelle à une plus grande implication des collectivités locales et régionales

La présidente de la région de Nouakchott, Fatimetou Abdelmalek, a appelé les pays et gouvernements francophones à renforcer le rôle des groupements locaux, régionaux et multilatéraux en tant qu’approche pour l’élaboration des politiques de développement, de manière participative afin d’assurer la présence de tous les acteurs concernés par le développement.

Ces propos, elle les a tenus lors de sa participation jeudi à la 45ème session de la Conférence des ministres des Affaires étrangères de la Francophonie, en préparation du 19ème Sommet de la Francophonie, qui s’ouvrira vendredi.

Dans son discours, Mme mint Abdelmalek, vice-présidente de l’Association internationale des villes francophones, a passé en revue les efforts déployés par les groupes locaux et régionaux pour parvenir au développement.

Elle a souligné qu’au cours des 20 dernières années, notamment dans l’espace francophone, la coopération décentralisée ne se limitait plus à des activités culturelles ou à des petits projets, mais au financement et à la mise en œuvre de programmes et de projets qui changent la vie des populations dans de nombreux domaines tels que l’eau, l’éducation, la santé, la formation et l’emploi des jeunes, l’environnement, ainsi que l’échange d’expériences et d’expertises.

Dans ce contexte, elle a noté le rôle de l’Association internationale des villes francophones et la volonté du secrétaire général des Nations unies de renforcer la présence des groupes locaux et régionaux dans les plans des Nations unies visant à atteindre les objectifs de développement durable (ODD).

Elle a appelé les dirigeants francophones à adopter la stratégie globale de l’ONU pour l’engagement des gouvernements locaux et régionaux dans l’action intergouvernementale, qui a été présentée à l’Assemblée générale de l’ONU il y a quelques semaines.

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