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Le Burkina Faso n’exclue pas de négocier avec les groupes armés

Le premier ministre burkinabé, Christophe Diabiré, a déclaré jeudi soir que son gouvernement n’exclue pas d’entreprendre des négociations avec les groupes armés islamistes qui mènent des opérations contre ce pays depuis 2015, une initiative que rejetait jusqu’ici le président Roch Marc Christian Kaboré.

Devant le parlement, le premier ministre burkinabé a déclaré que toutes les grandes guerres se sont achevées autour d’une table, c qui veut dire, a-t-il ajouté que si nous voulons sortir de cette situation nous devons, tôt ou tard, envisager la possibilité d’entamer des discussions.

Le premier ministre burkinabé a ajouté qu’en ce qui concerne les négociations avec les terroristes, son pays n’y était pas opposé, car « même les grands pays sont arrivés à des moments où ils ont été contraints de s’asseoir autour de la table des négociations avec les terroristes ».

Le Burkina Faso, pays très pauvre su Sahel, depuis 5 ans, connait ses moments les plus difficiles de son histoire depuis son indépendance en 1960, depuis qu’il est entré dans un cycle de violences armées et des crises entre les composantes de sa population.

Frontalier avec le Mali et le Niger, le Burkina est l’objet depuis 2015 d’attaques armées menées par des groupes islamistes, ayant fait 1200 morts, à majorité des civils et jetées sur la route plus d’un million de personnes.

Le chef de l’état burkinabé avait exclu, à plusieurs reprises tout dialogue avec « ceux qui ont un projet pour disloquer le Burkina et compromettre notre vie en société ».  ‎

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