Le groupe parlementaire de l’UPR : « nous espérons pouvoir élire les membres de la haute cour de justice lors de la première session parlementaire »
Le groupe parlementaire du parti au pouvoir, union pour la république a déclaré ce vendredi qu’il espérait l’élection des membres de la haute cour de justice lors de la première session parlementaire, rappelant que des conditions avaient empêché leur élection lors de la session parlementaire qui vient de s’achever.
Lors d’un point de presse dans les locaux de l’assemblée nationale, le groupe a dit qu’il tenait à l’élection de la cour lors de la session qui vient de s’achever, mais que des conditions, qu’il n’avait pas révélé, l’avaient empêché.
Il a espéré que cette mesure constitutionnelle nécessaire puisse intervenir lors de la première session parlementaire.
Le groupe parlementaire de l’UPR avait été sollicité par les groupes parlementaires de l’opposition afin de négocier la constitution de la haute cour de justice à travers une forme consensuelle à même de garantir la participation de tous les groupes parlementaires, des négociations qui n’ont pas donné de résultats.
La loi organique de la haute cour de justice prévoit l’élection des membres suivant le système de la proportionnelle, ce qui octroi à l’UPR 6 sur les 9 sièges, les trois sièges restants devant être répartis entre quatre groupes parlementaires dont un appartenant à la majorité présidentielle.
L’opposition tente de faire représenter ses trois groupes à la haute cour de justice, sans en exclure un seul, en espérant obtenir une concession du parti au pouvoir par l’abandon par celui-ci d’un siège en sa faveur.
Le président du groupe parlementaire de l’UPR, Jemal O. Yedali, fait prévaloir un problème juridique qui empêche l’octroi à l’opposition d’un siège, une mesure contraire aux textes.
Ces négociations ont été à l’origine de l’ajournement de l’élection des membres de la haute cour de justice, le groupe de l’UPR privilégiant une forme consensuelle, plutôt qu’un recours à l’élection des membres de la cour.
Au cours de ce point de presse le groupe parlementaire du parti au pouvoir a expliqué par ailleurs son action lors de la dernière session parlementaire, la session budgétaire, en déclarant que les mesures accompagnant la pandémie du coronavirus avaient « perturbé bon de nombre de rencontres consultatives ».