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Le ministre de l’éducation : « l’enseignement a besoin d’une entente à l’abri des tiraillements politiques »

Le ministre mauritanien de l’éducation nationale et de la réforme du système éducatif, Moctar O. Dahi, a déclaré que le secteur de l’enseignement a besoin d’une réforme urgente et une entente sociale, dépourvue des tiraillements politiques.

Le ministre s’exprimait jeudi à Nouakchott lors de l’installation des deux commissions chargées du suivi et de la réforme de l’enseignement et des programmes.

La commission nationale de la réforme de l’enseignement est présidée par le secrétaire général du ministère de l’éducation et comprend les secrétaires généraux des départements chargés de l’enseignement, des secteurs au service de l’éducation (ministère de l’Habitat, Taazour, Commissariat à la sécurité alimentaire) en plus du conseiller juridique du département.

La deuxième commission, celle chargée des programmes prévue par l’article n° 60 de la loi d’orientation, est un mécanisme institutionnel auquel font référence toutes les lois portant réforme de l’éducation tout au long de l’histoire du pays sans pour autant qu’il soit créé.

Le ministre a précisé que toute réforme ne portera ses fruits que si les cinq piliers suivants y sont réunis : le personnel éducatif, les autorités administratives, les élus, les associations de parents d’élèves et les organisations de la société civile.

Il a ajouté que la restauration de l’image de l’enseignement est tributaire de la volonté politique et de la disponibilité des ressources humaines.

Ould Dahi a ajouté que son département travaille actuellement à activer toutes les mesures à même d’assurer la qualité des indicateurs de l’enseignement.

Il a enfin dit que la discrimination positive au niveau des écoles d’excellence a permis cette année à 87 élèves d’accéder aux lycées d’excellence à Nouakchott issus des familles enregistrées dans le registre social de Taazour.

 

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