Le ministre de l’intérieur : « l’application Hewiyeti (mon identité) économise le temps, le lieu et le coût »
Le ministre mauritanien de l’intérieur et de la décentralisation Mohamed Ahmed ould Mohamed Lemine a déclaré que le système HEWIYETI (mon identité) est un mécanisme qui réduit à la fois le temps, le lieu et le coût en permettant l’obtention des documents d’identité à distance.
Le ministre s’exprimait à propos de décrets discutés en conseil des ministres ce mercredi introduisant des modifications sur certaines dispositions juridiques pour l’obtention des documents d’identité à distance, notamment le passeport, la carte d’identité pour les nationaux et la carte de résidence pour les étrangers.
En décembre dernier le président Mohamed O. Cheikh El Ghazouani avait lancé le système numérique baptisé (Hewiyeti c’est-à-dire mon identité), destiné à faciliter l’obtention de documents d’identification à distance, relevant de l’Agence nationale de l’état civil et des documents sécurisés.
Le ministre a précisé que les décrets présentés en conseil des ministres introduisent trois modifications qui vont dans le même sens celui qui fait passer d’un système biométrique à un système numérique.
Il a ajouté que le système biométrique en vigueur depuis 2011 exigeait la présence physique au centre d’enrôlement du postulant au passeport, la carte d’identité ou la carte de résidence.
Le ministre a précisé que la présence physique restait maintenue avec cependant un autre choix celui de permettre à la personne d’accéder au système HEWYETI et demander le passeport, la carte d’identité ou la carte de séjour à distance qu’il obtient directement ou par procuration.
Dans le même ordre d’idée, le ministre a évoqué un décret modifiant la période de validité de la carte de séjour qui passe d’un à cinq ans.
Pour justifier cette nouvelle disposition, le ministre a déclaré que les pays auxquels nous lient des rapports bilatéraux fixent à 10 ans la validité de la carte de séjour, d’autres 5 ans et certains 3 ans c’est pourquoi nous avons décidé de fixer un juste milieu, c’est-à-dire 5 ans.
Enfin le ministre a conclu qu’en ce qui concerne les pays auxquels nous lient des relations bilatérales nous appliquons à leurs ressortissants les mêmes dispositions appliquées à nos ressortissants.
Quant aux pays avec lesquels nous n’entretenons pas des relations bilatérales, a dit le ministre, la validité de la carte de séjour est laissée à l’appréciation de l’autorité de décision.