Le parti au pouvoir accusé par des partis de la majorité de ne pas jouer franc jeu
Une dirigeante du parti union pour la démocratie et le progrès (UDP), Fatimetou mint Ouweïmir a qualifié la concurrence menée par le parti Insaf avec les partis de la majorité présidentielle « de non honorable », ajoutant que les tentatives menées par le parti au pouvoir lors de la campagne électorale pour diviser les partis de la majorité est une étape contraire à la politique.
Mint Ouweïmir qui s’exprimait lors d’un meeting en présence de la présidente du parti, la ministre Naha mint Mouknass, a déclaré avoir vu, il y a quelques jours, des dirigeants du parti Insaf présenter le candidat d’un parti de la majorité pour annoncer l’abandon de sa candidature au profit du parti Insaf, demandant au parti au pouvoir d’attirer des opposants au président en lieu et place de ses soutiens.
Elle a ajouté que son parti fait partie de la majorité qu’il a son poids électoral, sa popularité et qu’il n’appartenait pas « aux partis cartables ».
Elle a enfin précisée qu’à l’UDP ils ne craignent pas le parti Insaf et ne le soutiennent pas mais qu’ils soutiennent le président mauritanien Mohamed O. Cheikh El Ghazouani, leur candidat pour les présidentielles de 2024.
Les dissensions se sont amplifiées ces derniers jours entre le parti Insaf au pouvoir et ceux qu’on appelle les partis de la majorité pour s’être opposés à lui dans certaines circonscriptions électorales.
Des personnalités gouvernementales avaient déclaré que ces partis ne représentaient pas le président de la république et ont menacé de sanctions les candidats issus de ces partis politiques.
Quant à ces partis se déclarant de la majorité présidentielle ils continuent de faire valoir leur statut de membre de la majorité soutenant le président, exactement comme l’est le parti Insaf.
