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Le premier ministre malien : « l’organisation d’élections est tributaire de la stabilité dans le pays »

Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, nommé par le conseil militaire au pouvoir au Mali, a déclaré que les élections destinés à ramener les civils au pouvoir, ne seront pas organisées tant que le pays ne serait pas enfin stabilisé.

Le premier ministre répondait aux critiques dans des déclarations publiées par la télévision et les réseaux sociaux en réaction au refus des autorités militaires au pouvoir d’organiser des élections destinées à remettre le pouvoir aux civils le 26 mars, comme ils l’avaient promis.

Il a ajouté qu’il est impératif que la stabilité parvienne à un point de non-retour, une situation suffisamment stable pour permettre d’organiser des élections sans préciser de délais pour cela, estimant que ceux qui demandent l’organisation rapide d’élections servent les intérêts du Mali.

Selon Choguel Kokalla Maïga, le Mali, qui fait face aux activités de groupes armés et séparatistes, plongé depuis 2012 dans une crise profonde et multidimensionnelle, a repris le contrôle de l’ensemble de son territoire après avoir rompu son alliance avec la France et ses partenaires européens en 2022 et instauré une nouvelle alliance avec la Russie.

« La stabilité, a encore dit le premier ministre malien n’est possible qu’après le parachèvement du dialogue national lancé par le président du conseil militaire le colonel Assimi Goïta le 31 décembre. »

Il a ajouté que la réussite de ce dialogue et l’instauration d’une stabilité souveraine sont les deux conditions qui peuvent déterminer la date des élections.

 

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