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Le Tchad se retire de la lutte contre le terrorisme à l’extérieur de ses frontières

Le chef de l’état tchadien, Idriss Deby Itno, a annoncé vendredi dans un reportage diffusé par la télévision nationale, que l’armée de son pays engagé dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel africain et dans la région du lac Tchad, ne participera plus aux opérations militaires hors du territoire tchadien.  

La déclaration du président tchadien faite à Bagassola où avait été créé, il y a une dizaine de jours, le centre de commandement de l’opération « colère de Boma », contre le groupe Boko Haram dans le lac Tchad.

L’armée tchadienne qui s’était déployée dans cette zone le 31 mars a annoncé la fin des opérations mercredi qui ont permis de chasser les combattants du groupe du territoire tchadien vers les territoires nigérien et nigérian voisins.

Le président tchadien avait informé jeudi le Niger que ses forces quitteraient la zone après en avoir chassés les groupes armés que les forces des deux pays concernés, le Niger et le Nigéria aient ou non occupé la zone libérée.

L’armée tchadienne considérée l’une des armées les plus aguerries dans la région intervenait aux côtés de la force commune constituée en 2015 avec les trois autres pays riverains du lac Tchad, le Nigéria, le Cameroun et le Niger.

L’armée tchadienne appartient également à la coalition des pays du sahel aux côtés des 5 pays qui la composent (Mauritanie, Mali, Niger et le Burkina Faso), ce qui fait d’elle un allié important pour l’opération française au sahel « Barkhane ».

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