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Les céréales, l’énergie et l’investissement au menu du sommet Russie-AfriqueDe l’envoyé spécial de Sahara Medias à Saint Pittsburg La deuxième édition du forum économique et humanitaire Russie-Afrique débute ce jeudi dans la ville russe de Saint Pittsburg en présence du président russe Vladimir Poutine et 17 chefs d’état africains. Ce sommet intervient quatre ans après le premier sommet Russie-Afrique qui s’était tenu dans la ville russe Sotchi et qui avait permis de signer une centaine d’accords entre les pays africains et la Russie. Seulement l’actuel sommet intervient dans un contexte international différent après l’influence russe croissante en Afrique au détriment de l’occident, notamment dans la région du Sahel, la guerre ukrainienne à propos de laquelle l’union africaine avait amorcé une médiation pour tenter de la résoudre, en plus de la crise alimentaire à laquelle fait face le continent africain à cause de la crise des céréales née de la guerre en Ukraine. Le sommet qui s’ouvre aujourd’hui et qui doit s’achever demain vendredi, vise à consolider les relations stratégiques entre la Russie et l’Afrique et de la porter à un meilleur niveau, selon les responsables russes. Le vice-président russe pour les affaires internationales, Youri Ouchakov, avait annoncé la participation à ce sommet de 49 pays africains sur 54, dont 17 pays seront représentés au niveau des présidents, en plus de la Commission de l’Union africaine et de la banque africaine pour l’import et l’export. La bienvenue de Poutine Avant l’ouverture du sommet le président russe Vladimir Poutine avait adressé un message aux dirigeants africains dans lequel il a renouvelé le désir de son pays de renforcer sa coopération avec le continent qu’il a qualifié de « l’un des pôles d’un monde multipolaire cristallisé. » Poutine avait ajouté que la coopération avec l’Afrique a atteint de nouveaux horizons ces dernières années, réaffirmant avec force que son pays était décidé de développer cette coopération afin d’impulser le commerce et l’investissement, d’œuvrer au règlement des problèmes cruciaux en Afrique comme par exemple la lutte contre la pauvreté, la garantie de la sécurité alimentaire et la lutte contre le changement climatique. Dans son message Poutine a ajouté « nous continuerons à aider par tous les moyens possibles nos partenaires africains à consolider leurs souverainetés nationales et culturelles à développer leur participation dans le règlement des questions régionales et internationales. Les céréales sur la table Ce sommet qui se tient sous le thème « vers un monde de sécurité et de développement », doit examiner un certain nombre de dossiers dont l’un des plus importants est celui de la crise alimentaire mondiale qui impacte fortement le continent africain à travers l’examen de l’accord sur les céréales connu sous le nom « d’initiative de la mer noire pour les céréales ». Il s’agit d’un accord signé à Istanbul, en Turquie, en septembre 2022 qui permettait la reprise des exportations de céréales et des autres produits alimentaires de même que les engrais y compris l’ammoniac depuis l’Ukraine à travers un couloir humanitaire maritime sécurisé. Mais la Russie a décidé unilatéralement de mettre fin à cet accord le 18 juillet, accusant les pays occidentaux de n’avoir pas honoré leurs engagements prévus dans cet accord. Un responsable du Kremlin a déclaré que « le plus important pour nous actuellement, plus qu’auparavant, est de se réunir avec nos partenaires africains, discuter et poursuivre le dialogue à propos de l’accord céréalier et les raisons qui ont entrainé sa suspension ». Il a ajouté que la Russie veut clarifier ses efforts « pour appuyer les marchés mondiaux, le comportement responsable de la Russie à cet égard la démission de l’Occident face à ses engagements » dans cet accord. L’énergie et la sécurité Il est également prévu que ce sommet examine la coopération sécuritaire et militaire entre la Russie et l’Afrique qu’un responsable russe avait intégrée dans ce qu’il a appelé « le renforcement du développement de la souveraineté nationale africaine ». La même source a ajouté que le sommet discutera la question des ressources énergétiques en référence à l’un des projets les plus importants mis en œuvre par les entreprises russes sur le continent africain, à savoir le projet de la centrale nucléaire de Dabaa en Égypte. Le président Vladimir Poutine avait déclaré hier, après sa rencontre avec le président égyptien, Abdel Vetah Sissi que son pays et l’Egypte entretiennent des relations fortes dans le domaine de l’énergie et que le projet de la centrale nucléaire de Dabaa se développe suivant les projections. Quant au président Sissi il a affirmé que son pays apprécie le soutien clair de la Russie pour la construction d’une centrale nucléaire et le projet de la zone industrielle russe, ajoutant qu’il saluait toutes les initiatives russe relatives à la coopération avec le continent africain.

De l’envoyé spécial de Sahara Medias à Saint Pittsburg Cheikh Mohamed Horma

 

La deuxième édition du forum économique et humanitaire Russie-Afrique débute ce jeudi dans la ville russe de Saint Pittsburg en présence du président russe Vladimir Poutine et 17 chefs d’état africains.

Ce sommet intervient quatre ans après le premier sommet Russie-Afrique qui s’était tenu dans la ville russe Sotchi et qui avait permis de signer une centaine d’accords entre les pays africains et la Russie.

Seulement l’actuel sommet intervient dans un contexte international différent après l’influence russe croissante en Afrique au détriment de l’occident, notamment dans la région du Sahel, la guerre ukrainienne à propos de laquelle l’union africaine avait amorcé une médiation pour tenter de la résoudre, en plus de la crise alimentaire à laquelle fait face le continent africain à cause de la crise des céréales née de la guerre en Ukraine.

Le sommet qui s’ouvre aujourd’hui et qui doit s’achever demain vendredi, vise à consolider les relations stratégiques entre la Russie et l’Afrique et de la porter à un meilleur niveau, selon les responsables russes.

Le vice-président russe pour les affaires internationales, Youri Ouchakov, avait annoncé la participation à ce sommet de 49 pays africains sur 54, dont 17 pays seront représentés au niveau des présidents, en plus de la Commission de l’Union africaine et de la banque africaine pour l’import et l’export.

La bienvenue de Poutine

Avant l’ouverture du sommet le président russe Vladimir Poutine avait adressé un message aux dirigeants africains dans lequel il a renouvelé le désir de son pays de renforcer sa coopération avec le continent qu’il a qualifié de « l’un des pôles d’un monde multipolaire cristallisé. »

Poutine avait ajouté que la coopération avec l’Afrique a atteint de nouveaux horizons ces dernières années, réaffirmant avec force que son pays était décidé de développer cette coopération afin d’impulser le commerce et l’investissement, d’œuvrer au règlement des problèmes cruciaux en Afrique comme par exemple la lutte contre la pauvreté, la garantie de la sécurité alimentaire et la lutte contre le changement climatique.

Dans son message Poutine a ajouté « nous continuerons à aider par tous les moyens possibles nos partenaires africains à consolider leurs souverainetés nationales et culturelles à développer leur participation dans le règlement des questions régionales et internationales.

Les céréales sur la table  

Ce sommet qui se tient sous le thème « vers un monde de sécurité et de développement », doit examiner un certain nombre de dossiers dont l’un des plus importants est celui de la crise alimentaire mondiale qui impacte fortement le continent africain à travers l’examen de l’accord sur les céréales connu sous le nom « d’initiative de la mer noire pour les céréales ».

Il s’agit d’un accord signé à Istanbul, en Turquie, en septembre 2022 qui permettait la reprise des exportations de céréales et des autres produits alimentaires de même que les engrais y compris l’ammoniac depuis l’Ukraine à travers un couloir humanitaire maritime sécurisé.

Mais la Russie a décidé unilatéralement de mettre fin à cet accord le 18 juillet, accusant les pays occidentaux de n’avoir pas honoré leurs engagements prévus dans cet accord.

Un responsable du Kremlin a déclaré que « le plus important pour nous actuellement, plus qu’auparavant, est de se réunir avec nos partenaires africains, discuter et poursuivre le dialogue à propos de l’accord céréalier et les raisons qui ont entrainé sa suspension ».

Il a ajouté que la Russie veut clarifier ses efforts « pour appuyer les marchés mondiaux, le comportement responsable de la Russie à cet égard la démission de l’Occident face à ses engagements » dans cet accord.

L’énergie et la sécurité

Il est également prévu que ce sommet examine la coopération sécuritaire et militaire entre la Russie et l’Afrique qu’un responsable russe avait intégrée dans ce qu’il a appelé « le renforcement du développement de la souveraineté nationale africaine ».

La même source a ajouté que le sommet discutera la question des ressources énergétiques en référence à l’un des projets les plus importants mis en œuvre par les entreprises russes sur le continent africain, à savoir le projet de la centrale nucléaire de Dabaa en Égypte.

Le président Vladimir Poutine avait déclaré hier, après sa rencontre avec le président égyptien, Abdel Vetah Sissi que son pays et l’Egypte entretiennent des relations fortes dans le domaine de l’énergie et que le projet de la centrale nucléaire de Dabaa se développe suivant les projections.

Quant au président Sissi il a affirmé que son pays apprécie le soutien clair de la Russie pour la construction d’une centrale nucléaire et le projet de la zone industrielle russe, ajoutant qu’il saluait toutes les initiatives russe relatives à la coopération avec le continent africain.

 

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