Le secrétaire général des nations unies Antonio Guterres, dans un nouveau rapport, a regretté le manque d’équipements à la disposition des forces du G5 et la faiblesse de leur entrainement.
Ce rapport a été publié au moment où le président français, Emmanuel Macron annonçait, en recevant des dirigeants de la région, l’adoption prochaine d’une série de mesures destinées à combattre les groupes armés dans la région.
La France a œuvré en faveur de la création de cette force destinée à remplacer la force française forte de 4500 soldats déployée dans la région depuis 2014.
Le rapport présenté mardi par le secrétaire général des nations unies devant le conseil de sécurité souligne la nécessité d’appuyer les forces du G5 dont les activités se sont réduites au cours des derniers mois à cause de la saison des pluies et le manque criant d’équipements et de préparation.
Le secrétaire général des nations unies s’est inquiété de la détérioration de la situation sécuritaire dans toute la région du Sahel et l’escalade des violences au Sahel qui se sont exportées vers des pays de l’ouest africain, proches du Golfe de Guinée.
Pour sa part le président français, en recevant les chefs d’état du Mali, du Tchad et du Niger a révélé une avancée sur le plan sécuritaire et la prise dans les prochaines semaines de mesures qui vont permettre à la force du G5 à axer ses efforts sur la région qui s’étend entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Le président Macron a ajouté que le rôle de la force Barkhane sera de nouveau clarifié tout en réaffirmant l’engagement dans la région.
Il a enfin ajouté qu’il demandera à certains pays qui s’étaient engagés à appuyer cette force d’honorer leurs engagements.