Les usines de « MOKKA » épinglées par Greenpeace
L’organisation internationale « Greenpeace » a annoncé la publication mercredi à Dakar un rapport consacré aux usines de farine de poisson en Mauritanie, au Sénégal et en Gambie et leurs effets néfastes sur l’environnement et notamment les océans.
Ces usines sont connues en Mauritanie sous le nom de « MOKKA » et se concentrent presque exclusivement à Nouadhibou.
Elles sont régulièrement dénoncées par les populations qui les accusent de polluer l’air de la ville mais aussi l’océan.
Cette organisation spécialisée dans la défense de l’environnement et des océans en particulier a déclaré qu’elle publiera son rapport détaillé sur ces usines en présence des autorités sénégalaises et des représentants de la société civile au Sénégal et en Gambie.
Ce rapport sera révélé, selon l’agence sénégalaise de presse, mercredi à bord d’un navire appartenant à l’organisation se trouvant au port de Dakar.
Le communiqué publié par Greenpeace a dit que la rencontre sera une occasion d’évoquer la nécessité d’encourager les autorités africaines à appuyer les conventions internationales qui imposent la protection des océans contre les dangers qui les menacent.
Il est prévu que les représentants de l’organisation rencontrent jeudi prochain les représentantes des associations féminines du Sénégal et de la Gambie avant de remettre une déclaration à la ministre sénégalaise de la pêche et de l’économie maritime.
Le navire de l’organisation Greenpeace avait effectué une tournée dans les villes situées sur les bords de l’océan Atlantique et a préparé un rapport sur les richesses que constituent les océans et les dangers qui les menacent.
Greenpeace avait été créée en 1971 par des activistes dans le domaine de l’environnement et elle se charge de la défense des océans et de l’environnement marin.