L’OMS : recul sensible des nouveaux cas du coronavirus
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a révélé que le nombre de nouveaux cas du coronavirus dans le monde la semaine dernière a été de 15.000 cas, soit le chiffre le plus bas depuis 2020.
Lors d’une conférence de presse, le directeur général de l’organisation, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a appelé les pays du monde à suivre les infections par le virus, ajoutant que « le monde semble avoir été atteint de cécité quant à la propagation du virus à cause de la baisse des moyennes des examens ».
Il a également appelé tous les pays à poursuivre les mesures de surveillance, de diagnostic et de séquençage génétique du virus, afin de détecter rapidement toute nouvelle variante.
Le directeur général de l’OMS a révélé le lancement par « L’organisation d’un rapport sur l’impact de l’accélérateur ACT créé il y a deux ans afin de développer des outils de lutter contre l’épidémie, notamment les vaccins, les traitements et les outils de diagnostic, pour les faire parvenir à ceux qui en ont le plus besoin.
Il a ajouté que le rapport comportait les plus importantes réalisations de l’accélérateur ACT qui a permis à 40 pays d’entamer la vaccination contre le covid-19, à octroyer plus de 1,4 milliards de doses de vaccins à 145 pays à travers l’initiative COVAX, à aider consolider les capacités pour suivre le processus génétique du virus en Afrique du Sud ce qui a permis la découverte du variant Omicron.
A propos des cas d’hépatite aiguë d’origine inconnue, le Dr Philippa Esterbrook, experte du Programme mondial de lutte contre le VIH/SIDA, a déclaré qu’ils ont atteint 169 cas révélés dans 11 pays en Europe et aux Etats Unis sur des enfants d’un mois à 16 ans.
Après avoir précisé que les symptômes de cette maladie varient entre des douleurs abdominales, des vomissements, des diarrhées et une hausse des températures, elle a ajouté que l’origine de la maladie est encore à l’étude.
Les informations encore disponibles a ajouté Dr Philippa Esterbrook attestent que ces cas d’hépatite ne sont ni des hépatites A, B ou C et ne sont pas liés aux bactéries à l’origine des maladies de l’estomac chez les enfants, ni à la consommation d’aliments contaminés, ni au vaccin du covid-19 qui n’a pas été administré aux enfants.
La responsable de l’OMS a dit que l’organisation étudie actuellement la possibilité que le virus « adéno » (adénovirus) soit l’une des causes des infections, car il a été trouvé chez 74 sujets parmi les personnes infectées.
Il s’agit d’un virus qui se transmet entre les enfants et provoque des maladies de l’estomac. .
