Plusieurs sources locales ont confirmé à Radio France Internationale (RFI) que des corps ont été retrouvés dans la région de Sababogo au Mali sans déterminé le nombre exact des victimes ni leurs identités.
Un témoin a déclaré à RFI qu’il était difficile d’identifier les victimes en raison de la décomposition des corps, notant que « certains corps n’ont que la peau et les os, et d’autres ne sont que des squelettes » mais leurs habits pourraient peut-être révélé des informations les concernant.
Le témoin a déclaré avoir été effrayé lorsqu’il a découvert les corps près d’un camp militaire, et a dû fuir rapidement.
Un autre, qui est toujours à la recherche de ses proches arrêtés par l’armée malienne et Wagner, a déclaré qu’il craignait qu’ils ne fassent partie des victimes.
Cette découverte intervient alors que la zone où s’est déroulé l’incident, une zone frontalière entre trois régions maliennes, est le théâtre de tensions sécuritaires permanentes, avec des affrontements entre le Nusrat al-Islam wal-Muslimin (NIM), soutenu par Al-Qaïda, et les forces maliennes soutenues par Wagner.
Ces événements surviennent alors qu’une soixantaine de personnes ont été arrêtées le 12 avril par l’armée malienne et le groupe Wagner à Sababogo, et qu’aucune nouvelle information à leur sujet n’a été rendue publique par les forces armées maliennes.
