Le gouvernement malien de transition a annoncé samedi l’état d’urgence sanitaire dans le pays pour une dizaine de jours afin de faire face à la propagation de la deuxième vague du coronavirus qui frappe le pays depuis quelques semaines.
Parmi les nouvelles mesures décidées la fermeture des établissements d’enseignement jusqu’au 10 janvier prochain, les restaurants, les bars et la suspension des toutes les manifestations culturelles et de divertissements.
Interdiction également de tout rassemblement de plus de 50 personnes applicable aux cérémonies de mariages de condoléances en plus du renforcement des mesures de contrôle au niveau des frontières terrestres et aériennes.
Officiellement le Mali a enregistré, depuis le début de la pandémie 6120 cas de la maladie, dont 3771 guérisons et 154 décès, des statistiques battues en brèche par bon nombre d’experts.
Le Mali avait négligé la maladie à son début d’autant qu’il a coïncidé avec les élections législatives et locales en mars dernier, des élections qui ont entrainé le pays dans une crise politique suivie de manifestations populaires qui ont ignoré les mesures préventives contre la pandémie.
Cette crise politique avait entrainé un coup d’état contre le président Ibrahim Boubacar Keita et l’entame d’un processus de transition mené par l’armée.
