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Mali : l’accord de paix du nord du pays menacé

Le conseil militaire au pouvoir au Mali a mis en garde les partenaires internationaux contre les dangers qui menacent l’accord de paix signé avec les factions armées dans le nord du pays signé en 2015.

L’un des plus importants dirigeants du conseil militaire, le général Ismael Wagé a accusé la coordination des mouvements de l’Azawad, une alliance armée qui avait combattu les autorités maliennes avant la signature de l’accord de paix avec Bamako en Algérie en 2015 de violations répétées de cet accord, dans une lettre adressée au ministre algérien des affaires étrangères.

La lettre met en doute la crédibilité de la médiation internationale menée par l’Algérie appuyant l’application de cet accord et qui comprend par ailleurs les nations unies, les organisations africaines et les partenaires étrangers.

Pour le général Wagé le comportement de certains mouvements constitue un obstacle à la paix, accusant « la coordination des mouvements de l’Azawad de connivence avec certains groupes qualifiés de terroristes ».

Il a averti que le gouvernement, « tout en adhérant à une mise en œuvre intelligente de l’accord, rejette catégoriquement toute accusation qui le tiendrait responsable des répercussions qui pourraient résulter de sa violation »

Cette mise en garde intervient alors que persistent d’importantes tensions entre les membres du conseil militaire au pouvoir depuis 2020 au Mali à la lumière d’un coup d’état et les parties signataires de l’accord d’Alger avec à leur tête la coordination des mouvements de l’Azawad ce qui assombri davantage l’avenir de l’accord de paix.

Celui-ci, signé en 2015 avait mis fin aux combats entre les mouvements rebelles séparatistes du nord Mali et l’armée malienne, mais la coordination des mouvements de l’Azawad avait annoncé en décembre dernier la suspension de sa participation à cet accord.

 

 

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