Le bureau des nations unies pour les droits de l’homme a révélé que près de 300 personnes ont été tuées depuis le début de cette année dans des violences entre des milices rivales et que l’escalade de la violence dans le pays menace l’organisation des élections présidentielles prévues lors de ce mois.
Le porte parole du bureau des nations unies pour les droits de l’homme a déclaré mardi que 289 civils au moins ont été tués lors de 99 faits de violences entre des groupes rivaux depuis le début de l’année, selon des enquêtes réalisées par la mission de maintien de la paix au Mali.
Dans un communiqué de presse le responsable onusien a précisé que 75% de ces violences se sont déroulés dans la région de Mopti, au centre du pays, et près de la moitié depuis le début du mois de mai.
Il est prévu que les maliens se rendent aux urnes le 29 juillet courant lors d’élections destinées à mettre fin à 6 années de d’instabilité politique, d’attaques armées et de violences raciales.