Mauritanie : le gouvernement annonce avoir investi 53 milliards MRU dans le domaine des infrastructures routières
Le ministre mauritanien de l’équipement et des transports Isselmou O. Sid’El Moctar O. Lehbib a déclaré mardi que la Mauritanie a investi 53 milliards de nouvelles ouguiyas dans le domaine des infrastructures routières au cours de la dernière décennie.
Selon le ministre 89% des moughatas du pays ont été reliés aux capitales régionales par des routes bitumées, en plus de la réhabilitation de centaines de kilomètres de routes dans différentes régions du pays.
Le ministre s’exprimait lors de la pose de la première pierre par le président O. Abdel Aziz de la route qui doit relier deux principales routes nationales Nouakchott-Akjoujt et Nouakchott-Nouadhibou.
Selon le ministre le gouvernement mauritanien a investi, au cours de la dernière décennie, plus de 1000 milliards d’anciennes ouguiyas pour la construction d’aéroports, de ports et de routes, pour désenclaver les régions du pays et construire des routes dans les grands espaces désertiques.
Le ministre a ajouté par ailleurs que d’autres projets structurels seront lancés prochainement, comme par exemple la réhabilitation de la route Boutilimit-Aleg, la construction du pont de Rosso, la construction d’un port de pêche à 28 kilomètres au sud de Nouakchott et la construction des axes devant achever la route Tidjikja-Kiffa-Sélibaby.
Evoquant la construction de cette route dont le chef de l’état mauritanien a posé mardi la première pierre, le ministre a dit qu’elle favorisera le développement économique, le commerce et la complémentarité des économies régionales, grâce à une baisse des coûts des transports des personnes et des marchandises dans les zones d’industrialisation, l’amélioration des conditions de vie des populations locales et faciliter l’accès aux services essentiels comme par exemple le transport, la santé et l’enseignement.
Cette route, longue de 137 kilomètres, coûtera 1,3 milliards de nouvelles ouguiyas sur financement conjoint de l’état et le fonds saoudien de développement.
Le délai d’exécution des travaux, réalisés par la société STAM, est de 30 mois, le suivi et le contrôle confiés au laboratoire national des travaux publics et un bureau conseil international.