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Mauritanie : l’ENER va-t-il être ressuscité ?

Depuis le début de l’hivernage d’importantes campagnes ont été entreprises sur les réseaux sociaux reprenant différentes photos de routes fortement détériorées sur l’ensemble du territoire national, critiquant les marchés octroyés pour la réalisation de ces routes.

Ces critiques semblent avoir eu des échos au niveau du gouvernement qui vient d’annoncer, dans son programme pour la relance de l’économie nationale, la mobilisation de 10 milliards d’anciennes ouguiyas pour la réhabilitation et l’entretien des routes.

Dans le cadre de ce programme le gouvernement a annoncé la création d’une agence spécialisée dans l’entretien et la réhabilitation des routes pour remplacer son ancêtre, l’établissement national pour l’entretien routier (ENER).

Ce plan n’a pas dévoilé davantage de précisions à propos de cette agence et si elle est destinée à ressusciter l’ancienne société.

La faillite de celle-ci avait suscité des grandes controverses et des critiques acerbes, alors qu’elle était absorbée par l’ATTM.

L’enquête menée par la commission parlementaire, entre janvier et juillet 2020, s’était intéressée aux marchés passés par l’ENER et son héritière ATTM.

La situation des routes en Mauritanie est de plus en plus critiquée par les mauritaniens, des voix s’élevant de plus en plus quant à la nécessité de changer les mécanismes pour l’octroi des marchés publics pour la construction des routes.

Il y a quelques jours déjà, le ministre de l’équipement et des transports, lors de la visite des sites pour la réalisation de voiries à Nouakchott, avait réaffirmé que les critères de la qualité appliqués pour la réalisation des routes à Nouakchott et celle de Rosso, ont été appliqués pour la première fois dans le pays.   

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