Mauritanie : l’incidence des accords commerciaux africains sur l’économie du pays à l’ordre du jour
Le ministère mauritanien du commerce et le programme des nations unies pour le développement ont lancé mardi à Nouakchott une rencontre destinée à examiner l’incidence des accords de la zone africaine de libre-échange et la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest sur l’économie mauritanienne.
Selon l’agence mauritanienne d’information qui rapporte la nouvelle cette rencontre vise à approfondir la concertation entre l’ensemble des acteurs des différents secteurs concernés par cette question, afin de faire profiter la Mauritanie des différents avantages qu’offrent ces deux accords.
Cette rencontre vise aussi à éviter les défis et les dangers qui pourraient naître de l’entrée en vigueur de l’accord africain de libre échange en juillet 2020 et des retombées consécutives à l’accord de partenariat avec le groupe de la CEDEAO.
Dans un mot prononcé à cette occasion, le ministre du commerce et du tourisme Sid’Ahmed O. Mohamed a dit que la zone africaine de libre échange est la plus grande zone de libre-échange dans le monde eu égard au nombre de pays membres, car elle permettra la création d’un marché de 1,2 milliards de consommateurs, soit un produit intérieur brut de 2,5 trillions de dollars dans 55 pays.
Le ministre a ajouté que son département tente, à travers cette réunion, d’exposer les incidences locales consécutives à l’entrée de la Mauritanie dans le marché commun africain et son partenariat avec la CEDEAO et orienter les décideurs afin de garantir l’augmentation du volume et l’efficacité des investissements de même que les équilibres de la croissance.
Autres opportunités davantage d’opportunités d’emplois grâce à un accroissement des retombées inhérentes à ces accords commerciaux qui appuient les exportations des produits frais de la pêche destinés au marché africain et la création d’un pôle pour l’exportation des produits agricoles et l’organisation d’un marché pour la gomme arabique.