Mauritanie : tempête au sein de la commission nationale des femmes du parti au pouvoir
La commission nationale des femmes du parti au pouvoir est secouée par une crise depuis quelques mois à cause d’un différend entre la présidente de la commission Moutha mint El Hadj et certains membres de la commission.
Cette crise est arrivée à son paroxysme lors d’une réunion extraordinaire présidée lundi par le président du parti Sidi Mohamed O. Taleb Amar destinée à dépasser la crise.
Selon des informations recueillies par Sahara Medias auprès de sources dirigeante du parti, le président de l’UPR avait chargé certains de ses adjoints, sans succès, de désamorcer la crise.
Lors de la réunion de lundi, le président du parti avait chargé Fatimetou mint Abdel Maleck de tenter d’aplanir le différend, pour les ses relations personnelles et d’amitié qu’elle entretient avec la présidente de la commission.
Nos sources ajoutent que la présidente de la commission avait rejeté la médiation de mint Abdel Maleck, comme elle avait rejeté celles de Mohamed Yahya O. Horma, Djinda Ball et Salka mint Yamar.
La présidente de la commission refuserait catégoriquement toute immixtion au sein de la commission d’une personnalité autre que le président du parti lui-même.
Les sources de Sahara Medias réaffirment que la président de la commission nie tout différend personnel avec les membres de la commission et précise l’origine des dissensions est lié à des faits antérieur à la tenue du deuxième congrès ordinaire du parti.
Le différend serait né après que 8 membres de la commission aient organisé une initiative politique directe avant la tenue du congrès du parti, ce que mint El Hadj avait considéré comme une volonté de perturber le congrès et le parti qui avait le plus grand besoin de cohésion.
Moutha mint El Hadj avait rejeté et fortement critiqué cette initiative considérant que celles qui l’avaient organisé, en leur qualité de membres de la commission, n’avaient pas besoin d’organiser des initiatives en dehors de la commission.
Elle considère qu’il s’agit là de contradiction avec l’ouverture, les initiatives et les groupements, tel qu’adoptés par le parti avant le congrès.
Des sources propres à Sahara Medias lui ont révélé que la crise s’est amplifiée récemment quant certaines membres de la commission, avant la reprise des travaux du congrès fin décembre, avaient tenté d’isoler mint El Hadj lors du renouvellement des structures du parti, une tentative qui a été vaine et qui a été les prémices de cette crise latente.
Les dissensions entre les femmes du parti au pouvoir sont apparues au grand jour, il y a quelques mois, quand elles sont entrées dans des diatribes sur les réseaux sociaux.
Seyidna Ali O. Mohamed Khouna qui avait présidé la commission provisoire du parti de mars à décembre, avait également tenté, en vain, d’aplanir le différend qui oppose des membres de la commission des femmes de l’UPR à la présidente de la commission.