Le correspondant de Sahara Medias dans le nord Mali, citant des sources très bien informées, a révélé que l’opération menée par les forces françaises et au cours de laquelle a été tué le chef d’Al Qaida au Maghreb islamique Abdelmalek Droukdel s’est déroulée près de la localité de « TALHENDAK », dans l’extrême nord-est du Mali, à quelques kilomètres de la frontière algérienne.
Le correspondant a ajouté que le chef d’AQMI était à bord d’un véhicule tout terrain en compagnie de quatre de ses plus proches collaborateurs dont le responsable de la propagande et la communication du mouvement, Tawfiq Chayeb.
Au cours de l’opération qui a été extrêmement rapide et impromptue a causé la mort de quatre personnes dont Abdelmalek Droukdel et Chayeb, alors qu’une cinquième personne, dont l’identité n’a pas été révélée, a été arrêtée par les soldats français.
Selon les sources de Sahara Medias la personne arrêtée avait confirmé aux soldats que Droukdel faisait partie des personnes tuées, quand bien même les français étaient en relation directe avec les américains qui ont déterminé le lieu où se trouvait Droukdel et qui l’ont gardé sous surveillance grâce à un drone jusqu’au début de l’opération militaire.
Selon le correspondant de Sahara Medias dans le nord Mali l’attaque surprise des soldats français est intervenue dans la nuit de mercredi à jeudi, à un kilomètre au sud de la localité de « TALHENDAK », précisément sur un lieu considéré par les populations comme un marché de bétail, où se regroupe le bétail pour s’abreuver dans l’oued, appelé « Oued Awderjan ».
Le correspondant ajoute que la force spéciale française qui poursuivait Droukdel avait bombardé avec précision le véhicule probablement en ayant utilisé un drone équipé de missiles.
Des hélicoptères ont participé à l’opération et l’unité aéroportée débarquée sur les lieux aurait eu des accrochages avec d’autres éléments, les populations locales ayant entendu des bombardements et des tirs dans l’oued.
La localité de « TALHENDAK » qui se trouve à 80 kilomètres à l’est de la ville de Tessalit, de par sa proximité avec la frontière algérienne, est un important carrefour pour les trafiquants où ils écoulent des produits venus de l’Algérie vers les villes maliennes et constitue par ailleurs un point de passage important pour les migrants clandestins vers l’Europe.
Les transporteurs et les passeurs s’y réunissent en attendant l’ouverture des frontières.
Il y a plus de 7 ans, dans cette même région, les forces françaises avaient tuées Abdel Hamid Abou Zeïd, émir de la Kétiba d’Alvourkan et l’un des chefs algériens les plus importants d’Aqmi.