L’armée nigérienne a annoncé jeudi la mort cette semaine de 6 de ses soldats après l’explosion d’une mine dans la zone d’Inats, près du Mali.
L’armée a ajouté qu’elle a procédé à des bombardements des deux côtés de la frontière tuant pas moins d’une dizaine de terroristes.
Les 6 victimes ont perdu la vie quand leur véhicule avait sauté sur une mine alors qu’ils revenaient de mission, près de la localité de Tingara (sud-ouest), selon le ministère nigérien de la défense qui ajoute que d’autres militaires ont été blessés.
Une reconnaissance aérienne a permis, selon le ministère, de localiser les trois terroristes à l’origine de l’opération qui se sont joints plus tard à près de 20 autres terroristes, dans une petite localité.
L’aviation est intervenue tuant près d’une dizaine d’entre eux et détruisant des équipements et de la logistique.
Dans le même temps, une autre frappe aérienne a visé un «groupe de terroristes », dans la région d’Amaulao au Mali, et a permis « de neutraliser au moins huit terroristes » et de « détruire du matériel », précise le bulletin du ministère.
Inates est située dans la région de Tillabéri, devenue un bastion des groupes armés de la région du Sahel, notamment l’État islamique et d’Al-Qaïda.
