Premier jour du procès de la décennie : les organisations de la société civile exclues
Le tribunal chargé de la lutte contre la corruption devant laquelle comparait mercredi l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz et ses collaborateurs a rejeté la demande formulée par les organisations de la société civile d’être intégrées dans le dossier comme partie civile.
Cette décision du tribunal est le résultat de longs plaidoyers et de discussions acerbes parfois lors de la première séance de ce procès entre les avocats des deux parties.
Le collectif des avocats de l’ancien président, appuyés en cela par les avocats d’autres accusés dans le dossier, s’est opposé à la demande de l’organisation de la société civile.
Après les délibérés de la cour celle-ci s’est opposée à la demande formulée par les organisations de la société civile, pour l’absence de base juridique.
Les organisations de la société civile pour la lutte contre la corruption et la gabegie avait commis deux avocats et demandé leur représentation au tribunal considérant qu’elles étaient la partie civile la plus lésée.
Les avocats qui se sont opposés à cette requête ont considéré qu’il n’y a pas de préjudice direct pour ces organisations qui puissent leur permettre d’ester en justice.
La première séance s’est achevée à 18 heures et reprendra demain jeudi à 10 heures et le procès doit se poursuivre, dès la semaine prochaine tous les lundis, les mardis et les mercredis.