Sommet d’Abidjan : défis des pays africains pour réunir 135 milliards de dollars
La 20ème session du sommet pour le renouvellement des ressources de l’agence internationale pour le développement (IDA) s’est ouverte ce jeudi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, en présence de 15 dirigeants africains et des représentants d’institutions régionales et internationales.
Ce sommet qui se tient sous le thème « reprise après la crise : vers un avenir vert fort et rassembleur » examine l’appui aux économies des pays africains à travers la mobilisation d’une enveloppe financière estimée à 135 milliards de dollars.
Dans une précédente déclaration, la directrice du fonds monétaire international Kristalina Georgieva avait dit que le montant de 135 milliards de dollars est l’enveloppe minimum pour remettre les pays les plus pauvres sur la voie alors qu’ils ont besoin de 285 milliards de dollars à l’horizon 2025 pour faire face aux impacts de la pandémie du coronavirus.
Ce sommet doit approuver un document dit « déclaration d’Abidjan », selon la présidence ivoirienne.
La réunion destinée à renouveler les ressources de l’IDA se tient traditionnellement tous les trois ans mais les conséquences de la pandémie du covid-19 ont anticipé celle d’Abidjan, car elle avait été préparée depuis le mois de mai dernier, après le sommet de Paris consacré aux financements des économies africaines, au cours duquel les donateurs ont promis d’augmenter les financements destinés aux économies africaines.
Lors de la dernière session (IDA 19) il a été décidé un ensemble de financement pour une enveloppe de 82 milliards de dollars sur trois ans (2021-2023) en faveur des pays éligibles à l’emprunt auprès de l’institution.
L’IDA est une institution de la banque mondiale qui œuvre à aider les pays les plus pauvres dans le monde, 76 au total, dont 39 en Afrique.
Elle s’appuie pour ses financements sur la contribution de ses 173 membres.