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Tchad : le CMT opposé au dialogue et poursuit les forces rebelles

Le conseil militaire de transition au Tchad a annoncé son refus de toute négociation ou dialogue avec le front d’entente pour le changement et a demandé au Niger sa collaboration pour arrêter le chef des rebelles Mohamed Mehdi Ali accusé d’être à l’origine de l’attaque au cours de laquelle a été tué l’ancien chef de l’état Idriss Deby Itno, il y a cinq jours.

Le porte-parole du CMT, dans un communiqué lu à la télévision, a dit que « le moment n’est pas à la médiation ni la négociation avec les hors la loi. »

Le chef du front pour l’entente pour le changement avait annoncé samedi sa disponibilité pour l’entame d’un dialogue et pour une trêve, à la demande d’une médiation des chefs d’état de la Mauritanie et du Niger.

Mais l’armée tchadienne a accentué ces derniers jours les bombardements des positions rebelles dans le nord du pays, notamment la région de Kanem, non loin des frontières avec le Niger.

Pendant ce temps le conseil militaire tchadien avait demandé au Niger sa collaboration afin d’arrêter le chef de la rébellion pour le présenter devant la justice pour répondre des crimes qu’il a commis.

Le Tchad et le Niger partagent de longues frontières désertiques ouvertes où se trouverait le chef rebelle selon Ndjamena après sa défaite.

Le porte-parole du CMT estime que les rebelles se sont repliés au Niger pour reconstituer leurs forces et reprendre leurs attaques, une accusation rejetée fermement par Niamey.

Le conseil militaire tchadien a déféré devant la justice un certain nombre de personnes arrêtées lors des combats avec les rebelles, 246 selon le porte-parole du conseil dont quatre dirigeants du mouvement et 11 mineurs.

 

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