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Un leader de Tewassoul : « nous n’accepterons pas moins que la légalité et la transparence dans les élections »

Le leader du parti Tewassoul, Mohamed Lemine Choueïb, a déclaré que le parti n’accepte pas moins que les conditions d’intégrité et de transparence dans les prochaines élections présidentielles.

Cette déclaration a été faite lors d’une interview avec Sahara 24, au cours de laquelle il a évoqué et justifié les demandes formulées par les candidats de l’opposition pour les élections présidentielles.

  1. Choueïb a rappelé que ces demandes ne sont pas nouvelles, pour avoir été exprimées à plusieurs reprises, y compris lors d’une réunion de la Commission Electorale Nationale Indépendante l’année dernière.

« Cette fois-ci, les demandes ont été présentées sous une nouvelle forme, que nous considérons comme le niveau minimum de transparence et d’intégrité, un test du sérieux de la CENI et une opportunité de corriger les erreurs commises l’année dernière ».

« La question de la transparence a toujours été remise à plus tard et les dispositions convenues par le passé n’ont jamais été mises en œuvre.

« Nous cherchons à restaurer la crédibilité du processus électoral démocratique et nous espérons que cette fois-ci, ces demandes seront satisfaites et pleinement mises en œuvre.

  1. Choueïb a noté que les candidats de l’opposition ont annoncé la formation de comités conjoints pour les opérations de vote pour étudier les développements et prendre les mesures nécessaires en conséquence.

« L’opposition, a-t-il affirmé n’acceptera pas les mêmes conditions ni les mêmes garanties qu’auparavant et n’acceptera pas moins que les conditions d’intégrité et de transparence pour les élections présidentielles ».

Les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle du 29 juin ont formulé un ensemble de demandes à satisfaire afin d’assurer la transparence des élections.

Ils veulent que les électeurs soient répartis dans les bureaux de vote par ordre alphabétique plutôt que par date d’inscription, dans le cadre d’une série de mesures visant à garantir l’intégrité et la transparence des prochaines élections présidentielles.

Ils ont également demandé un audit complet de la liste électorale afin d’en supprimer les noms des personnes décédées et de celles dont l’inscription sur la liste a été effectuée en dehors des heures de travail officielles, de même que l’utilisation de machines à empreintes digitales dans tous les bureaux de vote afin d’empêcher le vote par procuration.

Dans une déclaration commune les candidats ont demandé la mise en place de comités de contrôle comprenant des représentants de l’opposition au niveau du comité central, afin de participer à l’audit et à la certification des résultats avant leur proclamation.

Les candidats de l’opposition ont souligné la nécessité de publier immédiatement les procès-verbaux en envoyant des copies scannées via WhatsApp aux agents des candidats, afin de garantir une transparence immédiate.

Ils ont demandé que les personnes souffrant d’handicaps soient prioritaires lors du vote et que les appareils photo, y compris les smartphones, soient interdits dans les bureaux de vote.

Autre suggestion formulée par les candidats de l’opposition l’utilisation d’un écran lié à une application biométrique qui affiche clairement les photos et les informations de l’électeur afin de pouvoir garantir une identification précise.

Ils ont souligné l’importance d’accorder aux agents des candidats et aux coordinateurs des opérations électorales des cartes officielles leur permettant d’accéder aux sièges de la CENI et aux bureaux de vote pour faciliter leurs tâches.

 

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