
Selon l’indicateur mondial pour le terrorisme le continent africain a subi en 2019 des pertes ayant atteint 13 milliards de dollars à cause des opérations de terrorisme.
La part africaine des conséquences économiques mondiales dues au terrorisme est passée de 3,1% en 2007 à 49,2% en 2019.
Ces données sont contenues dans un rapport publié en 2020 relatif à l’indicateur mondial pour le terrorisme publié par l’institut de l’économie et la paix dont le siège se trouve à Sydney, en Australie, en collaboration avec le centre pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme à l’université du Maryland aux Etats Unis.
Les pays les plus affectés par ce phénomène, selon le rapport, sont le Mali, le Nigéria, la Libye et la Somalie qui héritent seuls 86,8% des pertes économiques consécutives au terrorisme sur le continent africain, contre 8,3% pour les autres pays.
Le rapport a révélé une augmentation sensible (15 fois plus) des conséquences économiques du terrorisme sur le continent africain depuis 2007, précisant que le continent a subi, entre 2007 et 2019, des pertes équivalentes à 171,7 milliards de dollars.
Le pays le plus affecté est le Nigéria avec des pertes de 142 milliards pour la période de 2007 à 2019, suivi par la Libye avec 4,9 milliards, puis la Somalie 1,16 milliard et enfin le Mali avec 1,13 milliard.
Le rapport estime que ces pertes seraient beaucoup plus importantes s’il était pris en compte les pertes consécutives aux investissements, le commerce, le tourisme, les activités économiques non officielles, les dépenses sécuritaires supplémentaires, la lutte contre le terrorisme, les réfugiés et les exilés.