Algérie : les protestations n’y font rien la préparation des élections se poursuit

Le ministère algérien de l’intérieur a affirmé samedi que les préparations se poursuivent pour la tenue à la date fixée des élections présidentielles, malgré l’appel de l’opposition pour les reporter et la poursuite des manifestations pour rejeter la candidature du président Bouteflika.
Le ministère algérien a annoncé la tenue d’une réunion de coordination ce samedi entre le secrétaire général du ministère Salah Eddine Dahmoune et les cadres centraux du ministère, les collectivités locales consacrée à l’étude et la discussion de la préparation des élections présidentielles.
Le communiqué ajoute que cette réunion a été consacrée aux différents aspects logistiques préparatoires du scrutin à l’intérieur du pays mais aussi à l’extérieur pour les colonies algériennes vivant à l’étranger et pour l’accueil des observateurs internationaux.
Dans ce cadre Dahmoune a souligné la nécessité de mobiliser tous les moyens matériels et humains afin d’assurer la meilleure préparation à cette échéance électorale importante saluant au passage les progrès enregistrés dans le domaine de la modernisation du processus électoral et l’exploitation des moyens technologiques, en ignorant les appels au report du scrutin.
Pendant ce temps des forces de l’opposition avaient demandé jeudi le report des élections prévues le 18 avril prochain alors que se poursuivaient les manifestations dans toute l’Algérie contre la candidature du président Bouteflika pour un 5ème mandat et insistant sur la nécessité de décider d’une période transitoire.
Dans un communiqué publié au lendemain d’une réunion tenue au siège du parti « avant-garde des libertés », ces forces de l’opposition considèrent la tenue des élections présidentielles dans le climat actuel comme dangereux pour la stabilité du pays.
Les plus importantes figures de l’opposition algérienne ont assisté à cette réunion avec à leur tête les anciens premiers ministres, Ali Benfliss, Ahmed Ben Bitour, Sid’Ahmed Gazali, en plus de l’ancien ministre de l’information Abdel Aziz Rahaby mais aussi les dirigeants de certaines formations politiques comme Abderrazak Maghri président du mouvement « société pour la paix ».