Au moins 70 personnes ont été tuées, à majorité des enfants et des personnes âgées dans des massacres commis par des inconnus au début de ce mois de novembre, selon le procureur burkinabé qui précise que ce bilan est provisoire.
L’union européenne avait évoqué ces massacres dimanche et a appelé les autorités de Ouagadougou d’en révéler les circonstances.
Un habitant de la région qui a souhaité garder l’anonymat a déclaré à l’AFP que les massacres ont eu lieu deux jours après de violents combats entre les forces de sécurité burkinabé et les terroristes dans la localité de Zhaungo, l’un des rares villages de la région à ne pas avoir été vidé de ses habitants certains soupçonnant les habitants de coopérer avec les terroristes.
Le procureur a ajouté qu’il s’était rendu le 11 novembre sur les lieux avec une équipe comprenant un juge d’instruction militaire et des éléments du bataillon chargé des enquêtes relatives au terrorisme et le crime organisé de même que des gendarmes.
Il a salué le travail effectué par les forces de sécurité qui ont réussi à désamorcer des mines dans cette région où les groupes armés sont particulièrement actifs.