Coronavirus : l’Algérie maintient l’utilisation de l’Hydroxy chloroquine

Un membre de la commission scientifique algérienne chargée du suivi de la pandémie du covid-19 a affirmé que le pays n’avait pas l’intention d’arrêter l’utilisation de l’hydroxy chloroquine dans le traitement du coronavirus malgré la suspension par l’organisation mondiale de la santé des expériences cliniques de cette molécule par mesure préventive.
Le docteur Bakatt Barkani a déclaré à l’agence France presse que des milliers de cas du covid-19 ont été traités par ce médicament avec un grand succès et qu’il n’a pas été enregistré d’effets indésirables ou de décès liés à l’utilisation de ce médicament.
L’Algérie avait décidé fin mars de recourir à l’utilisation de cette molécule, associée à un autre antibiotique, pour soigner les personnes atteintes du coronavirus.
Selon le porte-parole de la commission scientifique chargée du suivi de la pandémie, le professeur Jemal Vorar, il existe en Algérie 15.000 personnes atteintes ou suspectées d’être atteintes du covid-19.
L’organisation mondiale de la santé avait annoncé hier lundi qu’elle a suspendu provisoirement comme mesure préventive les essais cliniques à l’hydroxy chloroquine qu’elle entreprend avec certains pays partenaires.
Selon le docteur Bakat l’étude à laquelle a fait référence l’OMS pour suspendre les essais cliniques à la chloroquine fait planer le doute car il semble qu’il s’agisse de cas graves pour lesquels ce produit ne pouvait pas être efficace.
L’Algérie fait partie des pays africains les plus touchés avec un total de 8503 cas confirmés et 609 décès depuis l’apparition du premier cas de la maladie le 25 février.