En moins d’un semestre 1318 candidats à la migration clandestine depuis les côtes mauritaniennes auraient disparus

Un rapport de Caminando Fronteras, une organisation non gouvernementale dédiée à la défense des droits des migrants, a révélé mardi que 1 318 migrants partis des côtes mauritaniennes en direction de l’Europe ont disparu ou sont morts entre le 1er janvier et le 31 mai 2025.
Ces chiffres font partie d’un nombre plus important de migrants disparus et morts aux portes de l’Europe, le long de la frontière ouest-européenne-africaine, qui a atteint 1865 cas de décès et de disparition, dont 112 femmes et 342 enfants, selon le rapport.
« La route de l’océan Atlantique vers les îles Canaries est la plus meurtrière », indique le rapport de l’organisation, qui s’appuie sur une surveillance permanente des lignes d’urgence.
Ces décès « auraient pu être évités », ajoute le rapport, qui précise que 47 % des noyades sont directement imputables aux politiques structurelles de contrôle des frontières.
Il s’agit notamment de « retards dans les opérations de sauvetage, de la non-activation des moyens disponibles, de décisions arbitraires sur les protocoles de sauvetage ou de discriminations géographiques dans la réponse apportée ».