Fête du 1er mai : les syndicats mauritaniens appellent à un dialogue pour améliorer les conditions des travailleurs
Les syndicats mauritaniens ont célébré ce samedi la fête internationale du travail en formulant une série de revendications prioritaires notamment « un dialogue » avec le gouvernement pour l’amélioration des conditions des travailleurs.
Ils ont tenu des meetings et des conférences de presse dans leurs différents sièges en plus de l’installation de pancartes sur certaines avenues de la ville sur lesquelles ils affichaient leurs revendications.
La confédération libre des travailleurs mauritaniens et la confédération nationale des travailleurs mauritaniens ont choisi de fêter ensemble l’évènement sous le thème « nous refusons l’arrêt des négociations collectives » et ont appelé à leur reprise.
Dans leur communiqué commun, elles ont demandé d’associer les syndicats à la gestion de la chose publique dans le pays à travers la promotion d’un véritable dialogue social et une amélioration concrète des conditions de vie des travailleurs.
Elles ont insisté sur l’importance de l’application des textes et des législations afin de préserver la paix sociale dans le pays et son développement.
La confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM) elle a choisi comme thème pour sa journée : « l’espoir existe à travers les luttes ».
Dans son cahier de doléances, elle a demandé l’approbation des lois relatives au travail et à accélérer leurs décrets d’application, une révision des lois du travail, de la sécurité sociale, de la fonction publique et des mers.
Autres requêtes, des logements décents pour tout travailleur au service de l’état ou à la retraite, la révision du SMIC, l revalorisation de la politique des salaires et les avantages sociaux, une meilleure organisation du marché par la mise en place de mécanismes d’approvisionnement et la distribution des produits alimentaires de base surveillés par des institutions publiques.
La coordination syndicale des travailleurs a célébré la fête du 1er mai sous le thème « l’unité nationale est le moyen de lutte contre la corruption », une nécessité cruciale qui ne supporte pas un report, selon la présidente de la coordination, Khadijetou Mamadou Diallo qui a demandé par ailleurs la révision des textes juridiques et organisationnels du travail.
Sur un autre plan l’union générale du travail et de la santé s’est choisie pour le thème de la journée « nous relevons le défi et nous préservons les acquis ».
Le secrétaire général de l’instance, Moustapha O. Brahim a dit que celle-ci a réalisé ces deux dernières années d’importants acquis.
Il a salué la disponibilité des secteurs concernés à l’endroit des revendications des travailleurs de la santé, dans une conjoncture où le monde connait d’importantes difficultés dues au coronavirus.
La plate-forme revendicative de l’union générale du travailleur et de la santé demandait une augmentation des salaires, le paiement des arriérés du covid, l’indemnité de responsabilité, l’application du nouvel arrêté des gardes et sa généralisation à tous les centres et points de santé.
Le syndicat des bureaux de change a demandé le dialogue pour la consolidation des acquis et a tendu la main à toutes les fédérations et tous les syndicats afin de réaliser leurs aspirations pour un avenir meilleur.