Force du G5 : des problèmes de logistiqueFri, 10 Nov 2017 14:52:00 +0100
« Il s’agit a dit le colonel nigérien d’une première mission à l’issue de laquelle plusieurs leçons peuvent être tirées.
Je ne crois pas cependant que nous faisons face à des problèmes insolubles », ajoutant qu’il s’agit essentiellement de problèmes de logistique dans un terrain saharien difficile.
Cette force du G5 (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso et Mauritanie) s’est constituée en juillet dernier, avec pour mission, de faire face militairement territorialement et de manière concertée aux groupes armés transfrontaliers.
Le centre de commandement de cette force, situé au Niger, est en phase de construction, mais il a enregistré, ces derniers jours une première, de hauts gradés maliens, nigériens et burkinabés réunis autour d’une table pour coordonner le mouvement de leurs troupes pendant 10 jours aux frontières des trois pays.
Sur le mur de la salle sont placardées des cartes de la zonz saharienne aux frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso où se déroule l’opération « HAWBI » où sont indiquées, par de petits bâtonnets les positions des groupes armés.
Il est prévu, dès le mois de mars prochain, une force de 5000 hommes répartis entre 7 bataillons, deux pour le Mali et le Niger chacun, et un seul pour les trois autres pays, le Tchad, le Burkina Faso et la Mauritanie.
Cette force sahélienne est appuyée par la force française Barkhane qui offre un appui logistique et aérien.
Le financement de cette force reste encore suspendu à l’obtention des fonds nécessaires estimés par ces pays à 423 millions d’euros, et dont 108 millions seulement ont déjà été promis.
Une conférence internationale des bailleurs de fonds se tiendra le décembre prochain à Bruxelles pour tenter de boucler cette enveloppe.