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Human Rights Watch accuse…Sat, 09 Sep 2017 17:52:00 +0200

L’organisation des droits de l’homme Human Rights Watch a mis dans le même sac les armées malienne et Burkinabé et les groupes djihadistes dans la région du Sahel, en les accusant d’exactions et d’actes extra judiciaires.

 L’organisation des droits de l’homme, dans un communiqué qu’elle a publié, déclare que les opérations menées par l’armée au Mali et au Burkina Faso pour faire face à la présence de plus en plus importante dans le centre du Mali, ont été à l’origine de « graves violations des droits de l’homme ».

Depuis la fin de 2016, ajoute l’organisation, l’armée malienne a entrepris des opérations extra judiciaires, des enlèvements, des tortures et des arrestations arbitraires contre des personnes accusées de soutenir les groupes armés islamistes.

Ces violations seraient intervenues entre la fin de 2016 et le mois de juin dernier dans la région de Mopti, au centre du pays, qui inquiète les nations unies à cause de sa situation sécuritaire instable.
Des violations de moindre gravité sont également intervenues dans la ville de Ségou, située à 240 kilomètres au nord est de Bamako.

La directrice de recherche sur la région du Sahel auprès de la branche africaine de HRW, Mme Corine Dofka, estime que la logique inappropriée faite de la torture, l’assassinat et les disparitions de personnes est de nature à alimenter le cycle de plus en plus important de la violence et des exactions au Mali.

La responsable de l’organisation considère que les gouvernements malien et burkinabé se doivent de surveiller les unités qui entreprennent de telles violations et d’en poursuivre les auteurs devant les tribunaux.

L’organisation affirme détenir des documents qui attestant de l’existence de fosse commune où se trouveraient les corps de 14 personnes exécutées sommairement par des soldats maliens après leur arrestation depuis décembre de l’année dernière.
 
 

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