Une patrouille de l’armée malienne a arrêté mercredi 14 mauritaniens qui se rendaient dans un marché hebdomadaire en territoire malien et des sources familiales affirment que quatre parmi ceux-ci ont été égorgés.
Selon les sources de Sahara Medias les proches de ces personnes ont déclaré détenir cette information de sources « non neutres », allusion à des locaux en différend avec l’armée malienne.
Les mêmes sources ajoutent que la seule information sûre pour le moment est qu’une patrouille de l’armée malienne s’est confrontée à des mauritaniens qui se rendent habituellement à un marché hebdomadaire en territoire malien, à 80 kilomètres de la frontière mauritano-malienne.
Après cet accrochage les soldats maliens ont arrêté 14 mauritaniens avant de se diriger vers la ville de Nara, selon les mêmes sources.
Toujours est-il que les informations sont rares à propos du sort de ces personnes, même si des sources « non neutres » affirment que quatre d’entre eux ont été égorgés, des informations que les sources de Sahara Medias n’ont pas confirmées.
Les mêmes sources ajoutent que le problème fait l’objet d’une coordination à différents niveaux entre les autorités mauritaniennes et maliennes pour faire la lumière sur ce problème.
Cette situation ambigüe et les informations contradictoires et l’absence de version officielle, les populations mauritaniennes frontalières du Mali sont en colère, et des citoyens de la ville d’Adel Begrou, dans le sud-est mauritanien ont déjà manifesté.
Les soldats maliens sont souvent accusés d’exaction et de crimes contre l’humanité dont des exécutions à l’endroit des populations locales.
Déjà en 2012, l’armée malienne avait exécuté 16 mauritaniens appartenant au groupe Dawa We Tebligh, un incident qui avait largement secoué l’opinion publique mauritanienne.