La BCM fixe le montant quotidien autorisé pour les transferts au niveau des applications bancaires
La banque centrale de Mauritanie (BCM) a adopté un ensemble de décisions relatives à l’organisation des services et moyens de paiement électroniques.
La banque a fixé le plafond des transferts quotidiens d’argent au niveau des applications électroniques à travers les téléphones pour les personnes ordinaires, précisant que le plafond de ces transferts est de 50.000 MRU, qu’il s’agisse des dépôts ou des transferts.
S’agissant des paiements aux commerçants, les recharges de téléphone, le paiement des factures d’eau et d’électricité, l’internet, et les services administratifs, ils ont été fixés quotidiennement à 40.000 MRU, tandis que le plafond des retraits quotidiens a été fixé à 10.000 MRU.
Mensuellement les retraits d’espèces, des transferts du compte et des paiements, qui comprennent les paiements au niveau des commerces, les recharges de téléphone et le paiement des factures d’eau, d’électricité, d’Internet et des services administratifs, la banque centrale les a fixé à un maximum de deux cent mille ouguiyas.
La BCM a précisé que la valeur monétaire maximale stockée sous forme d’unités de monnaie électronique dans le compte de paiement et utilisable via un support physique (le solde) est de deux cent mille ouguiya.
S’agissant des personnes morales, la banque centrale a fixé à cinq cent mille ouguiyas au maximum « pour la valeur monétaire stockée sous forme d’unités de monnaie électronique dans le compte de paiement, et utilisable à travers un support physique (le solde).
La personne morale peut recevoir « des fonds de ses clients sur le compte de paiement » et son compte peut également être utilisé pour « payer les factures d’eau, d’électricité et d’Internet, payer les dépenses des services administratifs de la personne morale uniquement et approvisionner compte bancaire de la même personne morale.
La BCM a exigé du prestataire de services de paiement qu’il fasse preuve de diligence raisonnable lors de l’ouverture d’un compte de paiement via un téléphone mobile, notamment en « vérifiant que le client ne figure pas sur les listes noires, de l’ONU, de la liste nationale ou de la liste préparée par le prestataire de services de paiement.
La banque centrale a cependant ajouté que ce plafond pourrait être modifié en fonction des développements du marché et l’évaluation des risques s’y afférent.