Nécrologie : homme politique et diplomate, Mohamed Fadel O. Dah est décédé vendredi à Paris
L’homme politique et diplomate, grande figure ces 50 dernières années de la politique mauritanienne, Mohamed Fadel O. Dah est décédé vendredi à Paris, des suites d’une longue maladie contre laquelle il se soignait depuis quelque temps dans un hôpital français.
Ould Dah était l’une des figures politiques les plus importantes après les premières années d’indépendance et a été le fondateur du mouvement nassériste dans le pays.
Il s’est également distingué parmi le mouvement de la gauche, notamment le mouvement des Kadihines, et fut l’un des rédacteurs du bulletin « le cri de l’opprimé » publié clandestinement par ce mouvement les années 60 du siècle dernier.
Après un long parcours d’opposant, il sera nommé ministre de l’hydraulique et de l’énergie au sein du premier gouvernement du président Maouiya O. Sid’Ahmed Taya au milieu des années 80.
Le défunt a occupé différents postes gouvernementaux avant d’intégrer la diplomatie pour être nommé ambassadeur en Irak, en Syrie et en Jordanie.
Ould Dah que ses camarades de lutte appelaient « le professeur », lors de ses parcours politique et diplomatique, avait écrit des articles politiques et littéraires.
Il est le père de la première dame de la Mauritanie.
Dès l’annonce de son décès, les condoléances ont afflué venant de différentes personnalités et formations politiques du pays, notamment le club diplomatique de Nouakchott qui a qualifié la disparition de cette personnalité nationale de « circonstance douloureuse ».
Il a adressé ses condoléances au président Mohamed O. Cheikh El Ghazouani, la première dame Marieme Dah et à tous les membres de la famille du défunt.
