La première dame réaffirme la nécessité d’intégrer dans l’enseignement les enfants déscolarisés

La Première Dame Marieme Fadel Dah a souligné la nécessité d’intégrer les enfants non scolarisés ou ayant abandonné dans le système éducatif, ajoutant qu’ils « représentent les couches les plus vulnérables de la société ».
Cette déclaration a été faite lors d’une cérémonie organisée par le ministère de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille, mardi, pour lancer le programme d’intégration scolaire 2024-2025 pour les enfants « en difficultés et déscolarisés ».
La première dame a indiqué que les efforts du gouvernement ont contribué à « la réinsertion de plus de 1400 enfants durant l’année en cours dans les wilayas où le Centre de protection et d’intégration sociale des enfants dispose d’antennes ».
Selon l’Agence de presse mauritanienne (officielle), 1 441 enfants victimes d’abandon scolaire « bénéficient de ce programme » et seront « réhabilités et intégrés dans les écoles », en plus de pouvoir « bénéficier de transferts financiers pour les aider à préparer l’année scolaire 2024-2025 ».
Le ministère de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille a mis en place des centres de protection et d’intégration sociale pour réhabiliter et réintégrer les enfants en difficulté dans la société.
« Ces centres contribuent non seulement à leur protection mais renforcent également les engagements nationaux et internationaux du pays à assurer une éducation inclusive et de qualité pour chaque enfant », a déclaré le représentant de l’UNICEF en Mauritanie, Kabir Madrahri Alaoui, ajoutant que l’UNICEF » accompagnera l’activation des centres de protection des enfants défavorisés pour réhabiliter ce groupe. »