Le parti Tewassoul en concertation avec les partis autour de ses récentes propositions relatives à la situation politique
Le parti du rassemblement national pour la réforme et le développement (Tewassoul) a annoncé hier dimanche qu’il menait des contacts avec les forces politiques mauritaniennes à propos du « document relatif aux mutations consensuelles » qu’il avait publié il y a quelques semaines et dans lequel il avait demandé l’organisation d’un « dialogue national global ».
Selon ce parti, son président, Mohamed Mahmoud O. Sidi a rencontré dimanche Messaoud O. Boulkheir, président de l’alliance populaire progressiste (APP), Ahmed O. Daddah, président du rassemblement des forces démocratiques (RFD) et Samba Thiam président des forces progressistes pour le changement.
Le parti a ajouté que ces rencontres ont été empreintes de franchise, de fraternité, de sérieux et la convergence des points de vue, ajoutant qu’elles ont été une occasion pour approfondir les concertations sur les meilleures voies pour dynamiser l’opposition.
Dans son communiqué de presse qu’il a publié, Tewassoul déclare que l’objectif visé est de parvenir à des réformes sérieuses et fondamentales à travers un dialogue national global à même de permettre à tous les mauritaniens, sans tabous et sans exclusion aucune, de trouver des solutions aux problèmes politiques, sociaux et économiques du pays.
Samedi déjà, ould Sidi avait rencontré le président de l’union pour la république (UPR) parti au pouvoir, Sidi Mohamed O. Taleb Amar, Biram Dah Abeid président du mouvement IRA.
Le parti Tewassoul, la formation politique la plus représentée au parlement a ajouté qu’il va poursuivre ses rencontres dans les prochains jours avec la classe politique pour discuter le document politique qu’il a élaboré.
Depuis quelques mois les milieux de l’opposition évoquent la nécessité d’organiser un dialogue national, alors que bon nombre de dirigeants de la majorité au pouvoir ne le considèrent pas essentiel les concertations en cours suffisent selon eux.
Le président Mohamed O. Cheikh Ghazouani, immédiatement après son investiture, avait déclaré qu’il ne voyait pas la nécessité d’organiser un dialogue national, réaffirmant qu’il œuvrera à apaiser la scène politique à travers la concertation et l’ouverture sur la classe politique.