
Le Niger a suspendu provisoirement les autorisations de réception des produits pétroliers pour le Mali voisin, alors que ce dernier a minimisé l’importance de cette décision considérant son impact minime.
Dans un communiqué publié hier mardi daté du 21 septembre le gouvernement nigérien a annoncé l’annulation des autorisations délivrées auparavant, sans justifier les raisons à l’origine de ces mesures.
Le gouvernement nigérien a cependant précisé qu’il continuera à livrer les produits pétroliers à la mission de maintien de la paix au mali (la MINUSMA), relevant des nations unies.
Une déclaration du ministre malien de l’industrie, et du commerce du Mali Mohamed O. Mahmoud a minimisé l’impact de la décision des autorités nigériennes, précisant que son pays importait la majorité de ses besoins depuis la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo.
Le ministre a ajouté que cette décision pourrait avoir de légers impacts sur certaines zones du nord quand bien même celles-ci ont des quantités d’hydrocarbures plus importantes en provenance de l’Algérie.
Le Niger est l’un des rares pays ouest africains qui raffinent localement les besoins de son marché grâce à une petite raffinerie d’une capacité de 20.000 barils/jour et qui exporte le surplus vers des pays de la région.
Les relations entre le Niger et le Mali se sont détériorés après le coup d’état intervenu à Bamako et que les nouveau dirigeants du pays se soient tournés vers la Russie au détriment de la France alors que le Niger est resté allié à l’occident et notamment la France.