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Le projet de loi relatif au traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération mauritano-espagnol approuvé par le parlement

L’assemblée nationale mauritanienne a approuvé jeudi le projet de loi N° 021-23 portant l’approbation du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération entre la Mauritanie et l’Espagne signé à Madrid le 24 juillet 2008.

Dans son exposé devant les députés, le ministre des affaires étrangères de la coopération et des mauritaniens de l’extérieur, Mohamed Salem O. Merzoug, a détaillé les composantes de ce traité, avant d’ajouter que les deux pays réaffirment leur attachement aux objectifs et principes de la charte des nations unies, le droit international comme facteurs essentiels pour la préservation de la paix et la sécurité mondiales.

Ce traité réaffirme par ailleurs l’attachement des deux pays aux relations d’amitié, de bon voisinage et de coopération en plus de l’encouragement de la coopération internationale dans les forums mondiaux comme par exemple le processus de Barcelone, la coopération euro-méditerranéenne, la ligue arabe, l’union africaine et l’union du Maghreb Arabe.

Le ministre a ajouté que ce traité prévoit la mise en place d’un cadre de concertation politique bilatérale entre les deux pays à travers des réunions périodiques de haut niveau entre les chefs de gouvernements des deux pays en plus e réunion entre les ministres des affaires étrangères, des concertations au niveau des secrétaires d’état, secrétaires généraux et directeurs des affaires étrangères dans chacun des deux pays.

Ould Merzoug a ajouté que le traité prévoit d’encourager et l’activation de la coopération économique et financière entre les deux pays, dans le domaine de la défense sur la base de l’accord de coopération dans ce domaine signé en 1989.

Il encourage également la coopération dans le domaine économique à travers la commission commune dans les domaines de la gouvernance démocratique et le développement institutionnel, la construction de la paix et la satisfaction des besoins sociaux, comme par exemple la sécurité alimentaire, l’enseignement, la culture, la santé et la lutte contre la faim.

Il porte également sur la coopération dans le domaine judiciaire, les affaires consulaires, l’immigration, le mouvement des personnes, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé de même que la lutte contre le trafic de drogues.

 

 

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