Les militaires nigériens ayant pris le pouvoir au Niger ont annoncé leur intention de juger le président destitué, Mohamed Bazoum pour « haute trahison et atteinte à la sûreté de l’état ».
Dans un communiqué lu à la télévision nationale le colonel-major Amadou Abderrahmane, membre du comité militaire à l’origine du coup d’état a précisé que « le gouvernement a réuni jusqu’à présent suffisamment de preuves pour juger le président destitué et ses associés locaux et étrangers devant les juridictions nationales et internationales spécialisées pour haute trahison et atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays.
Les accusations du conseil militaire nigérien contre le président renversé sont basées, selon le communiqué, sur des échanges entre Bazoum des ressortissants et les présidents de pays étrangers de même que des présidents d’organisations internationales.
Alors que les putschistes affirment que le président déchu reçoit les visites régulières de son médecin, celui-ci affirme qu’il est otage et qu’il a été privé d’électricité et condamné à manger du riz et des pâtes.
Les militaires ot dénoncé les sanctions « illégales, inhumaines et dégradantes imposées au Niger par la CEDEAO lors du sommet de cette organisation le 30 juillet.