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L’ONU demande aux africains de faire face au trafic de la drogue

Un haut responsable des nations unies a déclaré que les agences africaines chargées de la préservation des lois doivent coopérer afin d’empêcher, à travers leurs territoires, le trafic de l’héroïne et autres drogues dures.

Selon Amadou Da Indris, membre du bureau des nations unies chargé des drogues et des crimes, les gouvernements africains n’ont pu intercepter que 1% seulement des 658 tonnes de l’opium, 91 tonnes de l’héroïne et 65 tonnes de morphine saisies au niveau mondial en 2016.

Le représentant du bureau des nations unis en Afrique de l’est a déclaré, après la publication du rapport sur les drogues pour 2018 à Nairobi hier mardi, que le problème est l’absence de saisies suffisantes dans les zones est et sud, mais aussi à l’ouest et au centre du continent africain.

Le responsable onusien ajoute par ailleurs qu’il existe des dangers d’une future coopération entre les réseaux du trafic au sud et à l’est du continent si des mesures fermes n’étaient pas prises, « ce que nous verrons en 2019 et 2020 car les relations entre ces deux réseaux deviendront alors une réalité » a conclu le responsable des nations unis.

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